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Photo du rédacteurMaxime Boilard

La simulation au service des équipes qui se prennent en charge



C’est bien connu, utiliser un simulateur sauve des coûts et accélère l’apprentissage.


Qu’on parle d’un simulateur de vol, d’une machine à ramer ou d’un simulateur pour des chirurgies; on isole des variables et contrôle l’environnement à un moindre coût. L’apprenant peut s’observer et tester des choses pour une fraction du coût de l’activité originale et sans les risques qui s’y rattachent.


De plus, le contexte sécuritaire de la simulation aide l’apprenant à prendre conscience des impacts de ses agissements avec une efficacité remarquable grâce au retour sur l’expérience qui s’en suit.


Si on faisait le même parallèle pour les équipes de travail? Disons que nous sommes en présence de l’équipe qu’on va appeler: Équipe Couteau Entre les Dents. La croissance est au rendez-vous. Les gestionnaires sont fatigués. Une dizaine de postes sont à pourvoir. On signe présentement des contrats pour lesquels on n’a pas encore la main d’œuvre pour livrer. Le directeur des opérations est en arrêt de travail. Vous voyez l’image?


Est-ce que sortir l’Équipe Couteau Entre les Dents de son quotidien pour vivre une expérience concrète de simulation qui implique la tête, le corps et le cœur en vaudrait la peine? Le dirigeant de l’équipe se dit qu’on n’a pas le temps parce qu’on est déjà accoté. Sauf que depuis que son directeur des opérations est en arrêt de travail, quelque chose doit changer, autrement c’est lui qui va péter au fret…


Voici quelques questions auxquelles il est possible de répondre grâce à un bon exercice de simulation: Est-ce qu’on est vraiment aussi coincés et sous pression individuellement et collectivement que notre état semble le démontrer?


Et si tout d’un coup, par cette simulation, on saisissait qu’il y a toujours un écart entre ce que veut le leader, ce que l’équipe en comprend et ce qu’ils arrivent à faire ensemble? Et si on s’attardait à réduire cet écart en se donnant les moyens de s’observer, et de se ramener à nos nobles intentions quand on dévie…


Vous me direz que c’est un peu profond pour des gens sous pression. Je dirais que grâce à la simulation, on peut rapidement permettre à une équipe de se reconnaître justement quand elle est sous pression. Ainsi, elle peut se prendre en charge pour avoir accès à de nouvelles pistes.


Dans certaines équipes, comme c’est le cas chez nos amis de l’entreprise Couteau Entre les Dents, on ne sait pas la différence entre une conversation où on nomme des possibilités de croissance, une conversation ou on analyse ces possibilités, et une conversation ou on fait des choix entre ces possibilités.



Il n’y a pas de critères explicites pour choisir des opportunités et renoncer à d’autres opportunités. Tous les clients sont d’excellents clients pour eux! Il se passe beaucoup de choses dans la tête du leader. Pendant qu’il se dit que c’est son rôle de communiquer sa vision… il se sent bien seul avec ce poids sur ses épaules.


Pour les gestionnaires sous pression, c’est difficile de se montrer solidaires, parce que la réflexion n’a pas été collective. On ne prend pas le temps de demander à chacun des membres de l’équipe ce qu’il comprend de la situation de façon systématique. On ne leur demande pas ce que cela génère en eux.


Parce que c’est en faisant qu’on mesure l’ampleur de la tâche un équipier peut se sentir seul et hésiter à aller vers les autres, de peur de les ralentir avec ses problèmes. S'il y avait des boucles de rétroaction prédéterminées; on aurait pas ce problème.

Grâce à la simulation, l’équipe met des mots sur son ressenti et constate le coût de sa manière habituelle de fonctionner ensemble. Quand ils prendront conscience que la pression qui agit sur eux est le résultat de leur propre rapport à la performance et des peurs sous-jacentes, il y a fort à parier que nos amis de l’entreprise Couteau Entre les Dents veuillent ajuster leur marque employeur.


Il est possible de viser haut sans se définir par ses résultats. Être un peu moins victime des circonstances extérieures et des patterns qui nous contrôlent fait en sorte qu’on devient un peu plus maître de son expérience à chaque jour.


Pour être bon, il faut être bien. Voilà l’essence de l’accompagnement que nous offrons à nos clients.


À quand le bon timing pour vous observer et questionner vos manières d’être ensemble grâce à la simulation?




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